Entretien dans le Figaro, il y a aussi du conservatisme dans les manuels d’histoire. Sous une forme éclatée et parcellaire, ils maintiennent des éléments de récit ancien, à toutes les gloires de la France … à côté de développements sur les hontes de notre passé.
L’article s’ouvre par une précision biographique :
J’ai une longue expérience de collèges et de lycées publics, quittés avec de bons souvenirs d’enseignement et de solidarité professionnelle. Expérience aussi d’un effort de neutralité par l’absence d’engagement politique explicite de la part des personnels, avec le risque pour les enseignants de ne pas assez montrer les débats et les alternatives politiques qui se sont présentées dans l’histoire.
Après ce parcours en école publique, j’ai eu la possibilité de rejoindre un établissement catholique, avec une annonce de la foi chrétienne à côté de l’enseignement, comme un élément de la vie qu’on peut choisir de vivre et de penser, tout en veillant en tant que professeur d’histoire à faire connaître et comprendre aussi les autres courants de pensée, chacun restant libre de ses préférences intérieures.