« Aïe, je suis interrogée ! », le regard part vert le haut, petit sourire gêné. En quelques images, le reportage de France 2 montre une réalité très répandue chez les élèves, la peur de faire une erreur.
-Vous avez vu la Révolution française ? C’est quand ?
-Je ne sais plus.
-L’affaire Dreyfus, avant ou après Napoléon.
-J’sais plus, après j’crois ? Non ?
Le regard part vers le haut et la réponse se fait hésitante. La seconde élève a donné la bonne réponse, mais craint encore de s’être trompée. Pour sortir de ce grand flou déstabilisant, il faudrait un enseignement plus explicite, chronologique et progressif. Il faudrait aussi donner plus de confiance en soi aux élèves en soulignant leurs bonnes questions et réflexions et en ne présentant pas les erreurs comme un signe de « nullité » mais comme quelque chose qui peut être réparé.