Le christianisme dans l’Empire romain.
Chant Vieux Romain. élaboré dans l’antiquité tardive et en usage à Rome, parallèlement au chant dit « grégorien » adopté par toute l’Europe après Charlemagne.
Un chant monodique (à une seule voix) et suivant les rapports entre les notes définis dans le prolongement des modes de la musique grecque de l’antiquité.
Plus ici. Image W.G.A.
Le christianisme oriental.
Chant liturgique syriaque. Extrait d’une messe syriaque orthodoxe célébrée par un prêtre et des chantres dans les ruines d’une église. .
Un chant qui porte les paroles de la prière d’une manière plus ou moins développée et ornée, avec une simple déclamation, ou une proclamation ornée, ou un chant développé, et parfois sous la forme de cantiques avec un rythme et une mélodie particulière.
Plus ici et là.
Développement des pèlerinages au XIe siècle.
Dum Pater familias. Chant à la gloire de Saint Jacques de Compostelle, tiré du Codex Callixtinus (manuscrit daté des années 1140).
Il utilise le système de notation de la hauteur des notes défini par Guy d’Arezzo au début du XIe siècle et porte une trace de l’enthousiasme des pèlerins et de leurs chants. On y trouve aussi une des premières formes de polyphonie écrite.
Plus ici. Images. Beatus de Libeana.
Essor des ordres monastiques au XIIe siècle.
Felix per omnes. Chant à la gloire de Saint Jacques de Compostelle, tiré du Codex Callixtinus (manuscrit daté des années 1140).
Polyphonie qui organise l’harmonie réalisée par deux notes différentes chantées en même temps suivant des intervalles plus ou moins proches et consonants.
Plus ici. Images. Abbaye cistercienne de Fontenay.
Naissance de l’architecture gothique dans les villes.
Beata Viscera. Conduit de Pérotin. Ecole de Notre Dame (de Paris), vers 1200.
Les chantres de la cathédrale composent des mélodies et sur des textes nouveaux. Il développent les techniques de la polyphonie en précisant la mesure du temps et sa notation, avec des notes longues, brèves, semi brèves divisées en deux ou en trois parties de temps plus ou moins égales. La notation n’étant toutefois pas aussi précise et contraignante qu’aujourd’hui. Ils peuvent aussi augmenter le nombre de voix différentes.
Plus ici et là. Images Chartres, Saint Denis, Chartres, entre 1150 et 1200.
Culture chevaleresque et courtoise.
Tristan et Iseult.
Récit versifié et accompagné d’instruments des aventures amoureuses de Tristan et Iseult, au moment dramatique où il boit le philtre d’amour. Mise en musiques de la « matière de Bretagne » introduite à la cour d’Aquitaine à la suite du mariage d’Aliénor d’Aquitaine, (petite fille du duc Guillaume IX d’Aquitaine « premier des troubadours ») et d’Henri II d’Angleterre. Celle ci s’est diffusée en Champagne et dans toute la France du nord, puis en Allemagne avec Gottfried de Strasbourg au début du XIIIe siècle.
Plus avec Le roman de Tristan.
Culture universitaire.
Carmina Burana.
Recueil de chants conservé dans un monastère du Tyrol, avec des chansons profanes à la gloire de l’amour et du vin et quelques chants sacrés. Elles peuvent contenir une inversion momentanée des valeurs dominantes, dans l’habitude médiévale du jeu des contraires pour parvenir à un équilibre.
Plus ici et manuscrit.
Culture Ecclésiastique.
Kyrie, vraisemblablement issu de la chapelle des papes d’Avignon.
Perfectionnement d’une polyphonie complexe, avec une superposition de trois voix, puis une interprétation qui ne fait entendre que les deux voix basses.
Plus ici et image de la chapelle du Palais des Papes.
Critique de la cour du roi de France.
Roman de Fauvel.
Motet polyphonique. Les trois voix superposées chantent trois paroles différentes. Ici un récit de ce qui se passe, les paroles de Fauvel qui veut épouser Dame Fortune, et son point de vue sur le sujet. Développement d’une polyphonie complexe, l’Ars nova, avec *** et ***.
Plus ici et Manuscrit.