Je suis d’accord avec elle sur un point, il est bon de faire découvrir les civilisations non européennes. Il faut cependant le faire sans anachronisme et sans les ramener à nos propres idées et aux valeurs d’aujourd’hui en exagérant la tolérance musulmane ou en plaquant notre notion de l’Etat sur les royaumes africains.
Sur ce sujet, j’ai toutefois une inquiétude. Sur France 2 Laurence de Cock affirme qu’on « est dans un monde globalisé, il faut l’accepter. » Se ferait elle l’apôtre du renoncement, de l’acceptation du réel et de la fatalité d’une globalisation qui écrase les peuples et uniformise les cultures ?
Elle critique aussi le « Protectionnisme historique ». Sa condamnation des frontières et des œillères s’étend elle aussi aux frontières douanières ? C’est suspect. Sa critique du protectionnisme s’étend elle à l’économie ? Laurence de Cock rejoindrait-elle les partisans de la vague bleue du néolibéralisme le plus débridé ? C’est inquiétant et presque nauséabond.